«J'ai commencé à écrire ce texte il
y a désormais bien longtemps, en
1982 ou 1983. La situation dans
laquelle je me trouvais était réellement désespérée ;
j'étais dans une prison de haute sécurité depuis déjà
trois ans pour des raisons politiques et j'ignorais comment
en sortir. Je cherchais dans l'analyse de la souffrance
une clé pour résister.» C'est dans le Livre de
Job, qu'il a lu et commenté à sa façon, qu'Antonio Negri
va finalement trouver une telle force. L'expérience de son
exil politique en France et celle de son incarcération en
Italie lui ont fait découvrir la modernité du livre biblique.
Le Livre de Job, texte de l'échec et de la solitude, renvoie
Antonio Negri à l'échec du mouvement de contestation
violente qui a secoué l'Italie dans les années 1970.
Job devient le héros paradoxal de tous ceux qui entrent
en résistance, qui s'opposent et interpellent les puissants
pour changer le monde.
Traduit par Judith Revel, Job, la force de l'esclave est à la
fois un livre de philosophe, un livre personnel qui
croise les chemins de l'autobiographie et un livre spirituel
d'un penseur matérialiste.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.