Avec Je t'écrirai encore demain, Geneviève Amyot
lance d'abord un cri face à l'absence, à la perte de
l'être aimé. Avec la violence de l'écriture, elle se
remémore le bonheur évanoui et la blessure. Mais
en même temps, elle écrit un véritable hymne à la
fécondité : celle du temps d'abord, que manifeste le
passage des mois et des saisons, celle de la terre
aussi, dont les nourritures nous lient au monde de
façon primordiale, et enfin celle de la femme. Et s'il
nous faut affronter la mort - petites morts quotidiennes,
mort des autres et de nous-mêmes -, c'est
pour apprendre qu'elle creuse un espace qui
permet à la vie de se poursuivre.
Voici donc un chant de ferveur venu du Québec,
une lettre adressée à un être dont la perte renvoie
à la grandeur de l'aventure humaine, à la joie et à la
détresse qui l'accompagnent.
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