Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
«Pardon, j’ai zappé de te rappeler, je suis en mode zombie là, on est sur un gros dossier touchy chez Facebook, une influenceuse accusée d’appropriation culturelle, du coup j’ai buggé. En vrai, je suis mort, faut vraiment que je déconnecte …» De nos jours, nous sommes en mode, souvent connectés, toujours sur Facebook à distribuer des like et des émoticons, appeler à la bienveillance ou exprimer sa colère, traquer la fake news, réagir au buzz, et ponctuer nos phrases de du coup, en même temps, voilà, et bonne continuation. Dans une société appelant à communiquer toujours plus, notre langue change à toute vitesse ; de nouveaux termes apparaissent (selfie,charge mentale, blog, collapsologie), certains sont importés (impacter, ghoster, manspreading, fake news, burn-out), d’autres inventés (FOMO, malaisé, racisé, nomophobie) ou employés autrement (juste, on est sur, je suis dans…). Nous parlons sans cesse, sans bien savoir chaque fois ce que nous disons. Or la langue parle à travers nous, les mots ont un sens qu’on oublie parfois, ils nous disent, ainsi que notre époque, sans qu’on en soit conscient. Saviez-vous par exemple que la colère, dont on entend tant parler, vient du latin cholera, lui-même issu du grec khôle, qui veut dire la bile ; que le terme féminicide désigne, non le simple meurtre, mais le massacre (du latin caedere) des femmes, et qu’il existe depuis deux siècles ; que l’emploi des prépositions sur et dans témoigne, soit d'une volonté de maitrise (on est sur un cancer de stade 3), soit du retour des sentiments dans nos analyses (Macron, il est dans le mépris). Ou que souhaiter bon courage pour dire au revoir, c’est impliquer que la vie n’est pas si facile? En sept chapitres thématiques (les mots de l’homme-machine, des sentiments, le lexique féministe, l’homme social, nos tics de langage, les mots-médias, les termes écolos), Julie Neveux passe en revue nos expressions, rappelle leur origine, leur étymologie, leur sens littéral et leur emploi actuel pour nous dévoiler ce qu’ils disent de nous et de notre époque. D’une plume aussi savante que leste et drôle, enlevée et franchement décomplexée, elle nous emmène dans un voyage linguistique passionnant. Une enquête parfois effrayante, souvent stupéfiante, jubilatoire !