Admirons, comme l'envisage paul farellier, « la suprême audace de ses images ». « Le poète, magicien onirique, se métamorphose au gré de sa fantaisie », écrit Ménaché. Rémi Boyer met en avant « sa profondeur exquise, sa dérision salvatrice, sa précision étrange (qui) ouvre une porte cachée donnant sur les escaliers dérobés de nos esprits ». Pour Paul Sanda, Alain Breton « feint de se plier au quotidien, pour mieux le désarticuler, pour l'adombrer, le dépasser.
Tout est sublimé dans le poème, au sens alchimique de Iransformation, oui, mais c'est à coups de rasoir, un instant suspendu dans la masse de l'air, et dans ce que nous ne devinons pas de la vie réelle : blessure et grâce, meurtrissure et baume ; où rien n'est jamais exploré au hasard... » À son tour, Carole Mesrobian désigne « une amplitude servie par des images puissantes et inédites », et Michel Dunand « une vraie malle aux trésors ». « Tout se dit, tout est dit en la poésie intense que nous propose Alain Breton », déclare Gaston Marty.
« Il y a les poèmes du fakir, écrit Odile Cohen-Abbas, il y a les poèmes de l'amour, les poèmes rustiques, animaliers, et ceux des crédos du passé, du futur, des jeux libres... Il y a là une surabondance des rites, des joies, des enfances... Il y a là cette mélancolie paradoxale qui prise à la fois le bonheur d'avenir et sa perte définitive. Il y a cette nostalgie traitée comme une parente, aussi défunte que vive, admise au coeur de la famille... Il y a une légende, une épopée exceptionnelle de la langue. » Lucien Wasselin appuie quant à lui « sur la splendeur des images et la langue chatoyante, la sincérité du ton » et Christophe Dauphin, sur « cette force neuve, intacte, jouissive, cette capacité à s'émerveiller et à entraîner le lecteur, qui n'aura jamais eu la sensation d'arpenter, recueil après recueil ou poème après poème, un sentier déjà emprunté et balisé ».
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