Je m'appelais Kaoutar
Ne trouvant plus de réponses existentielles dans le christianisme de son enfance, l'auteur se tourne à l'âge de vingt ans vers l'islam, qu'elle découvre dans des livres, au cours de voyages et en côtoyant de jeunes camarades de classe d'origine maghrébine. Elle se laisse hypnotiser par un « Orient » fantasmé, qui mêle sensualité et rigueur morale, poésie et quête mystique du Dieu unique. Sans se convertir complètement (le doute subsistera toujours), elle apprend l'arabe et l'islamologie aux Langues Orientales, fréquente la mosquée de Paris, assiste à des conférences de Tariq Ramadan, s'immerge pendant les vacances dans la vie d'une famille marocaine. Alors en faculté de droit à la Sorbonne, elle se voit proposer un stage dans un cabinet d'avocat à Tripoli, ville majoritairement musulmane au nord du Liban. Elle y voit l'occasion d'approfondir sa découverte de l'islam et son apprentissage de la langue arabe. Son voyage d'un été prend une tournure inattendue quand elle rencontre un jeune maronite, qui lui présente le christianisme sous un jour neuf, illuminé de ce mystère « oriental » qu'elle aimait tant. Elle qui se faisait appeler « Kaoutar », du nom d'une sourate évoquant un fleuve du paradis, découvre alors que les sources d'eau vive qu'elle recherchait tant ne se trouvaient nulle part ailleurs que dans le Christ.
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