« Il n'est de pire nécessité que celle qui pousse à chercher refuge » avait dit René Char en son temps. On n'évoquait pas alors les menaces sur la nature, sur le climat, devenues bien réelles aujourd'hui.
Ce livre tient à la fois du refuge et du sanctuaire. Trente six poètes et un plasticien ont choisi d'y cultiver leurs arpents « les mains sur la charrue du vocabulaire » semant qui des soucis qui des pensées sauvages pour célébrer simplement la vie, diverse et variée, fragile et entêtée, sacrée et menacée.
Tous les gestes du jardinier sont gages d'optimisme. La rencontre de « ces passeurs de sève » peut aviver en chacun l'espoir qu'il n'est pas trop tard pour préserver le jardin planète-terre.
Daniel Clèrembaux
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