J'ai vu pleurer un vieux Tsigane
Fin des années 1960, dans un village de France.
Le narrateur, alors âgé de 12 ans, se trouve confronté à l'arrivée d'un groupe de « Gitans » sur lesquels pèsent tant de préjugés. Le hasard d'un face à face avec un vieil homme en larmes, dans une maison chargée de souvenirs, puis la prise de conscience du terrible sort réservé aux Tsiganes d'Europe, décideront de son orientation.
Un texte émouvant sur ces « oubliés » de l'Histoire.
« Du bleu entr'aperçu sur la peau mate et j'ai tout compris : le Gitan essayait de s'effacer un tatouage. J'ai ricané au-dedans : « Tu peux toujours frotter, Grand père ! » Je faisais le rapprochement avec la présence des gendarmes. Ce sont les prisonniers qui se font tatouer, les repris de justice, « les repris de justesse » comme s'amusait à dire papa. Le vieux Gitan était recherché, il avait dû tremper dans un mauvais coup et il se cachait. »
En fin d'ouvrage un dossier documentaire sur les Tsiganes réalisé par Élisabeth Clanet dit Lamanit.
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