J'ai tué suivi de J'ai saigné
Dans J'ai tué (1918), prose poétique vertigineuse, Cendrars relate l'assaut d'une tranchée qui le conduit à poignarder un soldat allemand ; dans J'ai saigné (1938), il raconte la perte de son bras droit et sa convalescence aux côtés des autres blessés de guerre.
Réunies ici en diptyque, deux nouvelles sur la douleur et la perte, la résilience et la guérison.
« On avance en levant l'épaule gauche, l'omoplate tordue sur le visage, tout le corps désossé pour arriver à se faire un bouclier de soi-même. On a de la fièvre plein les tempes et de l'angoisse partout. On est crispé. Mais on marche quand même, bien aligné et avec calme. »
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