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En Tunisie, l’indépendance vient d’être proclamée, la crise de Bizerte est imminente, les Français regagnent la métropole, entre Juifs et Arabes le cœur n’y est plus. Tout cela, notre nigate – pas vraiment nigaud ! – s’en soucie comme d’une poignée de glibettes. Pour cet enfant juif d’une douzaine d’années, sa petite ville de Nabeul reste un paradis sur terre. Cabanons, souks, bistrots, il est partout le roi. Les regrets et l’exil, il verra plus tard. Son kif, ce sont les matchs truqués contre l’ASPTT, les slows sur un air de Paul Anka, les amours ancillaires d’Onc’Ernest mais aussi les combines pour vendre de l’alcool en douce aux policiers musulmans. Et, par-dessus tout, les femmes : Angèle, la barmaid du Nabeul-Plage, la Pédinelli, une plantureuse Napolitaine, ou encore Widad, la jolie musulmane. Cet été-là, il se jure de perdre son pucelage. À la fin des vacances, peut-être a-t-il perdu son innocence, mais rien de sa drôlerie et de son insolence. Une chose est sûre, il n’a pas fermé l’œil de l’été.