Jack Kerouac, icône de la beat generation, meurt en 1969, laissant derrière lui une oeuvre littéraire qui le place au rang des auteurs américains les plus estimés du XXe siècle. Jusqu'à l'âge de six ans, sa langue maternelle était cependant le français et son père lui répétait : « Ti-Jean n'oublie jamais que tu es Breton ». Fort de cette maxime familiale, l'écrivain a multiplié les initiatives afin d'identifier son ancêtre, mais la mission s'est avérée difficile tant ce dernier avait semé son parcours de fausses pistes.
Désireux d'aller au bout de cette quête, la généalogiste Patricia Dagier a traqué le moindre indice dans les archives en France et au Québec, tandis qu'Hervé Quéméner a suivi la quête bretonne de l'écrivain à travers sa vie et son oeuvre. Si Jack Kerouac s'est approché au plus près de la vérité, il aura fallu le travail solide de ces deux passionnés pour nous la dévoiler.
Sur ce promontoire vert qui se jette dans le Pacifique, Jack rêve d'une vie d'ermite. « Assez ! Dépêche-toi ou tu es fichu », a-t-il la lucidité d'écrire après avoir fait le portrait d'un homme, lui-même, en proie à des beuveries et aux effets de la drogue. Il s'éclipse en catimini, prend le train pour rejoindre la Californie et s'installe dans le confort Spartiate d'une cahute. C'est dans le récit de ce séjour que l'on découvre, au détour d'une phrase, cette étonnante proclamation en français dans le texte original : « Je suis Breton ! m'écrié-je et les ténèbres répondent : "Les poissons de la mer parlent breton". »
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