Un Italien né au Caire à la fin des années trente se souvient.
Mario Rispoli évoque les territoires protégés de son enfance
cairote, et la révélation d'un monde plus ouvert à travers
l'univers cosmopolite de ses camarades du lycée français.
Puis sa «découverte» de l'Égypte où il reste, lorsque, après
la nationalisation du canal de Suez et la guerre qui s'en est
suivie en 1956, les membres des minorités et des communautés
étrangères quittent en masse le pays. Il décrit son apprentissage
et son travail de rédacteur dans une agence de presse et
à la radio, ses relations avec le pouvoir égyptien et la censure.
Témoin de l'évolution contemporaine de l'Égypte et du
Proche-Orient, il évoque les guerres qui l'ont marqué lorsqu'il
était enfant, puis jeune homme, et celles qu'il a couvertes
en tant que journaliste.
«Roman de formation» écrit à quatre mains avec
Jean-Charles Depaule, que Mario Rispoli a connu au début
des années soixante-dix au Caire, cette autobiographie
est aussi une méditation sur l'éveil à la sensualité, et sur la mort
qui occupe une place si particulière dans la culture napolitaine
de ses origines.
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