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Toute la foi chrétienne n’a-t-elle pas affaire, tout comme la psychanalyse, avec ces réalités de l’existence que sont le désir, le corps, la mort, la faute, le père, la relation intersubjective, le paraître et l’interlocution en vérité ? Notre souci n’est pas de confronter deux doctrines, le christianisme et la psychanalyse. Une telle comparaison serait aussi fausse que le rapprochement entre la foi et la philosophie considérées comme deux domaines unanimes en eux-mêmes et extérieurs l’un à l’autre. Nous sommes allés droit aux signifiants qui appartiennent à la théologie comme à la psychanalyse et nous avons essayé de découvrir les articulations internes que la psychanalyse y fait apparaître. La psychanalyse donne à penser à la théologie parce que l’inconscient qu’elle explore est tout entier habité par la dramaturgie élémentaire de l’être humain. L’homme ne s’humanise que parce que règne en lui un ordre symbolique qui le façonne dans son psychisme même. S’il y a conscience, vérité, intersubjectivité, désir..., c’est pour autant qu’ils sont greffés en l’homme par des constellations culturelles qui lui donnent même d’y introduire son pouvoir de formations créatrices. Et c’est précisément cet ordre symbolique et humanisant qui pose le possible assentiment entre l’homme et Dieu. Tout le discours chrétien atteste que Dieu appartient lui aussi à cet ordre. Il peut dès lors se rendre présent à l’homme en tant que vérité qui donne sens, devenir pour l’homme sujet et objet de désir et se faire parole qui évoque. A. Vergot