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L’écriture est peut-être un moyen de salut : il fuit la souffrance présente en s’efforçant de retrouver dans sa mémoire la naissance et l’épanouissement de son amour. Il se souvient de son arrivée dans ce sanatorium suisse, qu’il va lui aussi quitter bientôt pour la littérature, qu’il enseignait, sa femme, qu’il n’a jamais cessé d’aimer, l’être qu’il fut, s’il existe encore. Une fraîche jeune fille lui avait rendu la jeunesse du monde. Par-delà ses lectures trop nombreuses, les prestiges vains, les doutes, ils étaient parvenus à la simplicité et à la pureté de l’amour vrai, et la splendeur romantique de ces paysages, que modifiaient pour leur plaisir les saisons, l’attestait. Mais à mesure que le récit progresse, le narrateur, trop habile et tristement lucide, tient aussi le journal de son oubli. On ne meurt pas d’amour. Il partira sans doute doublement guéri du sanatorium. N’était-ce vraiment qu’un intermède ?