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Bien avant de susciter l'intérêt de créateurs du XXe siècle, l'improvisation a été associée au théâtre populaire médiéval, puis à l'art musical. Aujourd'hui, les arts de la performance (danse, théâtre et musique) sont les domaines de référence de l'improvisation et on ne songe guère au cinéma où, pourtant, la part de performance est capitale: chaque tournage a son lot d'improvisation né des aléas du plateau. Mais ce ne sont pas ces moments d'improvisation qui sont envisagés : affirmer l'existence de pratiques d'improvisation propres au cinéma et en déterminer les puissances expressives, voilà la double ambition de l'auteur. L'improvisation est une manière d'investir le monde réel en laissant se développer des potentialités qui sont autant de départs inattendus de fictions ; dans cette perspective seules les oeuvres, documentaires ou fictions, dont l'ambition est de se confronter à cette réalité brute du monde seront prises en compte. Ainsi donc les films étudiés appartiennent tous au genre narratif, dans lequel se pose la question du corps humain et de ses élans. La dimension historique n'est pas négligée : de Renoir (Toni, 1934) à Ameur-Zaïmeche (Bled Number One, 2006), l'évolution des techniques de prise de vues et de prise de son libère de plus en plus l'improvisateur des contraintes matérielles. Et, bien sûr, la réflexion fait régulièrement le détour par le monde du jazz, domaine de prédilection de l'improvisation.