Si l’on se limite essentiellement aux examens de routine ou de dépistage, le cervelet semble être un organe assez simple.
Formé de deux hémisphères, d’une partie centrale appelée vermis, hérissé de deux protubérances (les flocculus) dont la fonction paraît obscure, se terminant caudalement par deux redoutables tonsilles susceptibles d’entraîner la mort en cas d’engagement, voilà ce qu’on en retient volontiers, et voilà qui pourrait résumer l’essentiel de l’indispensable.
Pourtant, en vérité, une très grande complexité se cache dans cet élément du névraxe. Ses noyaux, ses connexions, sont complexes ; l’organe est divisé en folioles répétitifs placés en parallèle, qui font penser à des processeurs électroniques, et l’analyse coordonnée de son origine, de ses fonctions et de sa morphologie révèle une triple nature, progressivement construite au fil de l’évolution des vertébrés. A ce titre, le cervelet pourrait être considéré comme une sorte d’image en miroir du cerveau, lui aussi construit très progressivement par les processus évolutifs, cerveau dont il module, modère, et coordonne les activités.
Passés les aspects anatomiques, physiologiques, sémiologiques et techniques, les différentes manifestations des pathologie cérébelleuses sont passées en revue par des experts, tandis que les traitements chirurgicaux, certes difficiles vu l’environnement complexe, ne sont pas négligés, et ce dans un esprit multidisciplinaire comme il se doit.
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