Depuis quelques années, la question des relations entre les humains et les animaux de divers statuts (animaux de rente, de compagnie, nuisibles) suscite de nombreux débats sociétaux portés par des groupes influents, des individus passionnés ou encore des scientifiques engagés.
L’ouvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires (anthropologie, géographie, histoire, sociologie, etc.) des expériences mises en place dans le cadre d’agricultures alternatives : des élevages bovins où les relations avec les animaux se trouvent transformées du fait de l’introduction de médecines douces ; un viticulteur qui utilise la flore (des haies, des arbres) et la faune (en introduisant des moutons dans ses vignes) pour assurer le devenir de son exploitation ; des éleveurs de moutons qui parviennent à revaloriser la laine comme co-produit, à côté de la viande et du lait ; l’usage de techniques douces pour réguler les animaux nuisibles, comme les campagnols : piégeage sélectif, aménagement des espaces, etc.
Ces expériences constituent autant de manières de sortir de la dichotomie entre la domination violente de l’homme sur l’animal, telle qu’elle est pratiquée dans la production animale industrielle, et l’abandon de toute forme d’élevage tel qu’il est promu par le véganisme. C’est donc bien à l’analyse des dominations douces que s’attachent les textes proposés.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.