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Philosophia facta est quæ philologia fuit (ce qui était philologie est devenu philosophie) sont les derniers mots de la leçon inaugurale sur Homère et la philologie classique que Nietzsche prononça le 28 mai 1869, lors de son entrée comme très jeune professeur à l’Université de Bâle. Il s’agit de l’inversion d’une phrase de Sénèque qui déplorait que ce qui autrefois était philosophie était désormais devenu philologie. À travers l’examen de la question homérique, Nietzsche énonce donc l’exigence de donner un sens philosophique au travail philologique. La même expression revient dans l’avant-propos du cours Encyclopédie de la philologie classique que Nietzsche tint en 1871 et qui est publié ici pour la première fois en traduction française d’après les manuscrits originaux. Le terme « encyclopédie » indique, selon l’usage de l’époque, un compendium de la discipline et de ses méthodes, « une carte qui sert à s’orienter », comme l’écrit Nietzsche. Dans le cadre de notre édition, ce volume fait également office d’introduction à d’autres cours tenus par Nietzsche, car un certain nombre de sujets ici présentés réapparaîtront dans d’autres cours et écrits. Mais surtout, cette Encyclopédie nous permet de comprendre quelle est la fonction philosophique de la philologie qui, en faisant revivre la culture de l’Antiquité, est en mesure de produire un renouvellement profond de la culture du présent. On pourrait supposer que le renouvellement auquel Nietzsche fait allusion ici correspond à celui présenté dans son premier livre, La Naissance de la tragédie, qu’il était d’ailleurs en train d’écrire à la même période. Mais la renaissance à laquelle pense le jeune professeur de philologie est en réalité assez différente de celle énoncée par le philosophe et publiciste wagnérien. Ce cours nous restitue ainsi un Nietzsche inédit qui nous permet de mieux comprendre son détachement futur à l’égard du mythe germanique et de la métaphysique de l’artiste de La Naissance de la tragédie.