L'offensive générale contre la colonisation entreprise le 1er novembre 1954 dans
l'enthousiasme d'un puissant élan nationaliste par les combattants Chaouïa ne
tardera pas à dégénérer en querelles tribales, pour finir dès 1956 en sévères luttes
fratricides.
L'Histoire de la rébellion dans les Aurès est ici relatée par l'un de ses acteurs
principaux Adjoul-Adjoul. Une série d'évènements, dignes de la tragédie
antique, le conduiront le 1er novembre 1956 à se placer sous la protection de
l'Armée française. Il livrera alors aux autorités (2e Bureau et DST) un récit d'une
valeur exceptionnelle. Le présent essai a pour base des documents inédits d'un
indéniable intérêt historique.
Adjoul, berbère, de la tribu Serhana participe, en effet, de l'avant-garde
révolutionnaire. C'est un authentique soldat de l'intérieur, l'un des principaux
collaborateurs de Ben Boulaïd Mostéfa, le charismatique chef de la Wilaya des
Aurès victime improbable d'une opération des services spéciaux français.
Son successeur, Chinani Bachir sera exécuté, par Laghrour Abbas avec
la complicité d'Adjoul. Le déjà redouté chef kabyle Amirouche, se heurtera
à l'irrédentiste Adjoul, et tentera de le faire exécuter. Attentat manqué qui
provoquera son ralliement. Emprisonné à l'Indépendance, il sera libéré en 1967
et finira ses jours en 1993 à Batna.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.