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Livre testament d’un des plus grands historiens du XXe siècle, Histoire des révolutions ( History’s Locomotives. Revolutions and the Making of the Modern World ) fait figure de classique depuis sa parution en anglais, à la fin de 2006. On l’a comparé sans abus à Tocqueville (L’Ancien régime et la Révolution) ou à Max Weber (L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme) , il est la synthèse d’une vie de recherches pluridisciplinaires. Un exceptionnel récit d’histoire comparée, limpide, sans artifices, où le modèle théorique est toujours strictement subordonné à l’exposé préalable des faits. Tout commence par la révolution hussite qui ensanglante la Bohême (1415-1436) et ouvre la voie à la Réforme. C’est le premier ébranlement de la chrétienté romaine. Suivront, dans un enchaînement logique : le séisme du luthéranisme (1517-1555), l’insurrection huguenote (1559-1598), la révolte des Pays-Bas (1566-1609), la révolution britannique (1640 1688), la guerre d’Indépendance américaine (1776-1787) et la Révolution française (1789-1799) qui inaugure le principe d’égalité. Dès lors, il ne s’agit plus simplement de corriger ou de réformer l’ordre existant mais de créer un monde neuf. Le rêve millénariste se renforce de raison, la révolution devient une science, une religion, avec sa loi et ses prophètes. Ainsi, 1848, la Commune de Paris puis la IIe Internationale prépareront l’avènement paradoxal d’une autre révolution, « Octobre rouge », qui contrevient en tout point aux « lois de l’histoire », promulguées dans Le Capital, et dont Malia suit le déroulement jusqu’à l’effondrement du communisme. Cette onzième révolution, qui devait mettre fin à toutes les autres, était-elle réellement la dernière ? L’auteur se garde bien de trancher. Son propos est à la fois plus modeste et plus sérieux. Plus inquiétant.