Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
La loi du 28 octobre 1997 a supprimé de fait une institution vieille de deux siècles : le service militaire obligatoire. Au commencement, en 1789, les Constituants rêvaient de soldats-citoyens et d'une armée nationale de métier. Les événements en décidèrent autrement, avec en 1793 la réquisition de citoyens-soldats et la levée en masse d'une nation armée. L'aboutissement en fut la loi Jourdan de 1798, véritablement fondatrice de la conscription, jamais remise en question quel que fût le régime : la défense du territoire est désormais le devoir suprême du citoyen et mourir pour la patrie le premier de ses droits. Mais la conscription est tout autant un nouvel outil de savoir et de pouvoir pour l'État centralisateur qui mène un processus d'unification nationale et d'acculturation à travers des enquêtes sur l'état de santé physique et mental des conscrits. Annie Crépin écrit ici la première histoire globale, aussi bien politique et idéologique que sociale et culturelle, des rapports entre armée et république, et plus généralement entre conscription, État-nation centralisateur et société.