« ... Mon père n'était pas avec nous. Il était resté à Stanleyville. Là-bas, il s'était lié avec le leader indépendantiste Patrice Lumumba dont il était devenu membre du gouvernement. »
Marianne Duvivier raconte l'absence de ce père, une absence qui prend tant de place. Elle évoque sa mère, ses soeurs, la maladie, la détresse, les difficultés qui se mettent en travers du chemin. Elle relate la façon dont elle est devenue une petite infirmière aux souliers vernis, celle qui va sans relâche soigner les plaies de l'âme familiale. Le titre du livre « Heureuse vie, heureux combats » est extrait d'une dédicace du père à sa fille, comme un ordre de vie, une incantation suivie par Marianne. Elle se construira une famille, et trouvera sa voie comme auteure de BD.
Des confidences faites à Frank Giroud sur son passé familial naîtra l'idée de la collection « Secrets », et c'est un ami de Frank, le scénariste Denis Lapière, qui l'aidera finalement à prendre la distance nécessaire pour mettre en bande dessinée cette histoire héroïque et intime.
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