Si, en 1973, les Accords de Paris mettent fin à «la guerre américaine», l'unité du Viêt-nam est alors loin d'être acquise. Aucune des parties participant aux accords ne joue pleinement le jeu, tant et si bien que, en 1975, assurés que les forces américaines n'interviendront plus, les communistes lancent leur dernière offensive qui les conduit à mettre la main sur tout le pays. Soucieux d'apparaître comme respectueux du Droit, ils maintiennent en vie le G.R.P. Ils demandent même que les deux Viêt-nam entrent ensemble aux Nations Unies.
Comme le G.R.P. n'est qu'une ombre (celle d'Hanoï, quoi qu'en pensent Paris et son représentant à Saïgon), il revient à l'ambassadeur de France, à Hanoï précisément, de convaincre le Quai d'Orsay et l'Elysée qu'en fait, dès le 30 avril 1975, le Viêt-nam n'est qu'un, dirigé par le seul parti communiste viêtnamien. La tâche est difficile voire ingrate. Le clan des «Cochinchinois» est actif à Paris et le messager qui vient d'Hanoï plutôt mal reçu. Franc-diplomate, P. Richer, l'ambassadeur, ne se décourage pas. Télégramme après télégramme, il réaffirme ses convictions. Finalement, son interprétation de la situation sera reconnue par l'Elysée. Et lui-même... remercié.
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