Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Au coeur du XXe siecle, le Japon engagea toutes ses forces dans une guerre qui se termina par les deux seuls bombardements atomiques de l'histoire. Les peintres - a commencer par Leonard Foujita (Fujita Tsuguji) - furent appeles par le pouvoir a s'y investir, pour souder le peuple autour de valeurs morales et diffuser la propagande officielle. Cette guerre n'a donc pas ete uniquement une affaire militaire ou economique, elle fut aussi une " guerre culturelle ", portee par l'elan positif d'une grande partie de la societe et alimentee par un besoin d'etre reconnu a sa juste valeur par l'Occident. Comment la societe japonaise s'est-elle agregee autour du projet militariste? Quelles ont ete les pressions exercees sur elle? Quels ont ete ses heros, ses symboles, mais aussi ses hesitations et ses marges de liberte? En tentant de repondre a ces questions, Grenades et amertume apporte sa contribution au debat recurrent sur la specificite du nationalisme et du totalitarisme japonais. Mais la guerre ne s'arrete pas en 1945. L'implication de l'armee americaine dans la democratisation des arts, comme la difficile experience de la defaite par les artistes, font de la periode d'occupation un moment crucial. Le Japon s'est alors pose la question du sens a donner a cette guerre, et a defini les polarites d'un " apres-guerre " dont il n'est pas necessairement sorti.