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« Il n’est pas d’homme intelligent et sensible qui puisse se faire de la vie une idée acceptable s’il ne prend le problème de haut. La vie n’incline pas à l’euphorie. Le quotidien des soucis, les accidents, les imprévisibles cataclysmes et, surtout, l’inéluctable et définitive séparation d’avec les êtres chers — le terrible « jamais plus », sont autant de désespérantes évidences. Est-il plus enviable et plus belle clarté dans l’éthique qu’un amour accompli, deux êtres accordés, qui se regardent au miroir des yeux de leurs enfants volontairement conçus, choyés et cultivés, afin que dure par eux cet amour ? La mort dissociera, une à une, les fleurs de cette gerbe. Où trouver la sagesse, une relative sagesse, si ce n’est dans une transcendance de la relativité même ? Ainsi se rejoignent, à une certaine altitude, la religion et la philosophie par un dépassement des mystagogies fabulées. Elles ne sont, d’ailleurs, jamais tout à fait séparées, jamais tout à fait étrangères l’une à l’autre. Leurs conflits, leurs animosités opposent des sœurs ennemies qui, — s’estimant dans le meilleur d’elles-mêmes — sont séparées par la temporalité de cent griefs qui ne sont pas les leurs. Elles vont se tournant le dos mais, dans notre univers courbe, leur démarche les conduit à se rencontrer. Seuls ne se rencontrent pas leurs fidèles tièdes qui s’arrêtent au confort illusoire d’un talus du chemin. Heureusement, le paradoxe vient au secours de l’optimisme, et suggère que si l’homme aspire à être ce qu’il n’est pas dans l’ordre de sa morale, c’est que ce sentiment moral est en lui.