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La République rend aujourd'hui publiquement hommage à ses comédiens. Mais leur profession fut longtemps condamnée. Même après 1789, qui leur reconnut le statut de citoyen, ils restèrent suspects. Au 20e siècle encore, les vexations ne leur sont toujours pas épargnées. Par un curieux paradoxe, réprouvés, ils ont connu la gloire, et adulés, ils ont été méprisés. De tout temps, ces ambassadeurs de la culture et de l'art ont été regardés par l'oeil torve du préjugé. Pourtant, loin d'être de simples interprètes, ou les auxiliaires subalternes des uvres engendrées par le génie, ils ont donné au théâtre ce supplément de caractère et d'invention qui permit à Molière, Racine ou Hugo de traverser les siècles. Aujourd'hui, enfin la mue est accomplie. L'histrion méprisé est devenu un acteur privilégié de la vie sociale jouissant de l'estime publique et de l'adulation admirative. Heureux passage qui impose une image quasi sacerdotale à l'artiste investi d'une mission sacrée.