Roman traduit du polonais par : Laurence Dyèvre
À New York, le narrateur, Janusz, écrit, à la demande d’un industriel allemand, Klaus Werner, prêt à jouer les producteurs, le scénario d’un film sur Jerzy (Djerzi) Kosinski, l’auteur de l’Oiseau bariolé (roman qui apporta à l'auteur une renommée internationale jusqu'à ce que celui-ci reconnaisse que, contrairement à ce qu'il avait toujours prétendu, l'histoire de ce pauvre enfant juif martyrisé pendant la guerre par des paysans polonais n'était que pure fiction). Il est lui-même fasciné par le personnage, qu’il a connu. Jerzy exerce une fascination extrême sur les femmes comme sur les hommes.
Qui était Jerzy Kosinski ? Un affabulateur ? Un grand mystificateur ? Un psychopathe, aux nerfs d’acier, dépourvu de sentiments ?
Good night, Djerzi ! est un roman qui envoûte le lecteur par la force de ce personnage tragique pris au piège de son propre mensonge si facilement mis en place auprès des media. Différents aspects du monde d’après-guerre sont évoqués : New York; Moscou et la Russie ; la Pologne et sa complexité (accusé en Pologne de plagiat d’un roman à succès de l’entre-deux-guerres pour son livre Bienvenue Mister Chance et, surtout, d’avoir terni l’image des Polonais dans l’Oiseau bariolé, Jerzy Kosinski y a été officiellement interdit de publication pendant des années). Derrière tout cela se cache une dénonciation des sociétés qui savent brûler ce qu’elles ont eu besoin d’adorer, avec d’autant plus de violence que l’adoration a été puissante
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