Dans les danses macabres traditionnelles, la mort, accort squelette, convie chacun, de l'empereur au gueux, à entrer justement dans sa danse, comme inéluctable certes, mais aussi souhaitable et salvatrice de justice égalitaire et de soulagement.
Dans cette Gloria-là (gloria en occitan, c'est à la fois gloire et orgueil), la mort est multiple en ses invites, cynique ou enjôleuse, et l'homme en sa fascination, entre refus et désir, s'y résignant comme à un simple passage, y aspirant comme à la porte du néant.
Il s'agit là vraiment du jeu de deux amants. Et c'était bien le moins, au pays et dans la langue des troubadours, fin amor e cortesia...
Les sculptures de Marc Petit et les dessins de Jan-Marc Simeonin ont fait du texte de Jan dau Melhau (y gagnant du coup sa calligraphie) l'un des éléments d'une belle exposition dont le présent livre ajoute à l'expression.
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