Gisella suivi de L'Idiot du Vieil Âge
Que ce soit en Princesse Hatshepsout, à Louxor, sur un dromadaire ; en Reine de Saba parcourant la Grande Garabagne namuroise ; en petite fille toscane dans son village natal de Sorgnano di Carrara ; en actrice, sensuelle et charnelle, du cinéma italien des années 1950 ou se consumant en Cendrillon, petit tas de cendres, Gisella Fusani, qui est morte au terme d'une longue et odieuse maladie, ne cesse de vivre dans ce bouleversant poème d'amour fou qui tente de nous la restituer telle qu'elle-même elle continue d'être : belle, infiniment douce et magnifiquement rebelle.
Avec L'Idiot du Vieil-Âge, Jean-Pierre Verheggen nous propose une somme d'excentries : l'Idiot est convaincu qu'il n'y a qu'une bonne cure d'idiotie et une solide dose de rire qui puissent nous permettre de tenter d'en sortir avant le rictus final. En attendant l'instant fatal, il nous parle de sa Fiancée du bord de mer, de son ami Tintin qui a 77 ans (l'âge limite avant de ne plus pouvoir se lire), de son vélo neuf, de son amour immodéré pour les lapins puisque aussi bien, on ne le répétera jamais assez : la vie vaut lapin d'être vécue.
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