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Quelque 500000 personnes – dont de plus en plus de femmes et d’enfants – tenteraient d’atteindre les États-Unis chaque année. Pour pouvoir de là-bas, aider financièrement leur famille restée au pays. Les sommes envoyées représenteraient un huitième à un quart du PIB de leur contrée d’origine. Le phénomène, en croissance depuis les conflits politico-militaires qui ont déchiré l’isthme et les «ajustements» néolibéraux qui ont suivi, dévoile d’abord le bilan d’un modèle de développement inique. Guatemala, Honduras, Nicaragua, Salvador… Autant d’États de non-droit où la concentration des pouvoirs le dispute à la corruption et à l’impunité. L’exportation dérégulée de matières premières et la sous-traitance dans les zones franches restent la colonne vertébrale de ces économies. L’insécurité alimentaire, la précarité sociale et la vulnérabilité climatique qui en résultent sont à l’origine de l’envie de fuir. La violence sans frein des gangs – l’ONU qualifie l’Amérique centrale de «région la plus dangereuse au monde» – précipite cet exode. Et ce alors que, sur les routes de l’exil, les écueils se multiplient au gré des politiques migratoires des pays à franchir ou à atteindre. Les États-Unis accueillent les migrant·es au compte-gouttes, expulsent ou refoulent à tour de bras. Et externalisent leur frontière en contraignant le Mexique et l’Amérique centrale à fermer les leurs. À rebours des droits des migrant·es et sans égard pour l’indispensable démocratisation des sociétés centro-américaines.