Doctorant : « J’ai lu des articles sur comment et pourquoi les gens choisissent d’utiliser de nouvelles technologies et je suis très intéressé à m’appuyer sur les modèles récents de l’adoption des technologies. » Directeur de thèse : « Je ne le recommande pas. Il y a tellement de travaux réalisés dans ce domaine qu’il est quasiment impossible d’apporter aujourd’hui une contribution et de faire accepter un papier sur l’adoption des technologies dans un journal majeur en système d’information. Vous devriez plutôt passer du temps à travailler sur... » (Venkatesh, Morris et Davis, 2014 : 38-1). Le dialogue fictif rapporté ci-dessus a été imaginé par Davis et deux de ses célèbres coauteurs, Venkatesh et Morris comme introduction d’un chapitre d’ouvrage paru en 2014. Ces chercheurs y dressent les forces, les faiblesses, les opportunités ainsi que les menaces pour les futures contributions sur l’adoption des technologies. Pour eux, laisser cet important courant de la recherche en SI « stagner » est un danger (ibid., 2014 : 38-17) et il y a encore beaucoup de zones d’ombres à éclaircir. De plus, l’acceptation et l’usage par les praticiens d’un modèle phare tel que le modèle d’acceptation des technologies (Technology Acceptance Model – TAM) restent faibles en raison du peu de conseils utiles pour le mettre en œuvre dans les organisations (Lee, Kozar et Larsen, 2003). Dans ce contexte et bien qu’il s’agisse de l’un des champs les plus investis en système d’information (SI), les recherches sur l’adoption des technologies restent pertinentes, et même nécessaires pour les chercheurs et les praticiens du domaine.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.