De Peau noire, masques blancs (1952) à Pour une
Révolution africaine (1964), en passant par L'An V de
la révolution algérienne (1959) et Les damnés de la
terre (1961), l'oeuvre du psychiatre martiniquais Frantz
Fanon a profondément marqué l'immense courant de
pensée qui, après la seconde guerre mondiale, a fortement
contribué à la libération des peuples colonisés.
D'illustres auteurs dont Jean-Paul Sartre ne s'y sont
pas trompés qui en ont tenté l'exégèse. Efforts accumulés
dans bien des sens d'où a émergé l'image éclatée,
tumultueuse, contradictoire d'un auteur aux connotations
multiples : un Fanon apôtre de la violence nue et anti-Français,
cohabitant avec un humaniste admirateur
de la France des Droits de l'Homme et engagé volontaire
contre le nazisme, qui s'était intellectuellement
accompli comme psychiatre en renouvelant l'étude et la
thérapeutique qui devaient prendre en compte, à travers
leurs différences, les peuples colonisés.
Face aux malentendus, aux contresens, il manquait une
étude qui, reprenant les choses par leur commencement,
retracerait le parcours d'un homme parmi les hommes.
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