La fortune a voulu que Robert Louis Stevenson et Marcel Schwob ne se
soient jamais rencontrés. Ces deux contemporains ont toutefois, longuement,
partagé bien des choses : des santés fragiles et des corps soumis à des
maladies qui les emporteront ; une correspondance par-delà les mers, entre
l'Amérique, l'Océanie et l'Europe ; et, surtout, François Villon, le poète et
le malandrin, qui demeurera jusqu'au bout, pour eux deux, l'objet d'une
véritable passion commune. C'est donc sous les auspices de cette haute
figure poétique que le présent volume a décidé de faire se croiser, enfin,
ces deux-là, en proposant, pour Stevenson, le conte dont il fait de Villon le
personnage central ; et, pour Schwob, l'essai qu'il lui consacre en ouverture
de Spicilège. Et l'occasion sera celle aussi, s'il en est besoin, de faire la découverte
de deux grands écrivains dont l'admiration réciproque est à mettre au
compte des plus justes et plus nobles amitiés.
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