Une enquête passionnante sur
le dernier tabou du mitterrandisme
1er novembre 1954, l’Algérie s’embrase. En tant que ministre de l’Intérieur, François Mitterrand se retrouve au cœur de la tourmente. Pas question pour lui, ni d’ailleurs pour la majeure partie de la classe politique, d’envisager l’indépendance de ces départements français. Il tente en revanche d’imposer des réformes sociales. Devenu ministre de la Justice du gouvernement socialiste de Guy Mollet, il reste un homme d’ordre, fidèle à la politique répressive qui s’installe. La guillotine en devient une des armes. Quand François Mitterrand quitte la place Vendôme à la fin du mois de mai 1957, quarante-cinq condamnés à mort ont été guillotinés en seize mois.
Comment celui qui, vingt-cinq ans plus tard, abolira la peine de mort peut-il accepter l’exécution des militants algériens ?
Comment expliquer le silence autour de cet épisode noir de la carrière du futur président de la République ?
Ce livre montre que François Mitterrand n’a pas été au rendez-vous de la décolonisation algérienne. Nourri de documents et de témoignages inédits, il est le fruit d’un long et méticuleux travail mené par un journaliste et un historien.
Évoquant cette période plusieurs décennies plus tard, le président fera cet aveu : « J’ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là. »
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