Pourquoi les entreprises allemandes affichent-elles une compétitivité supérieure aux françaises, leur permettant d'investir, d'exporter et de créer des emplois ? Faut-il y voir une suprématie technologique ou managériale allemande ? La réponse est ailleurs, nous dit Henri Lagarde : la première « botte secrète » des entreprises d'outre-Rhin tient à des règles du jeu, notamment fiscales et sociales, propices à la rentabilité. Atout qui manque cruellement à leurs concurrentes hexagonales ! La comparaison que mène l'auteur entre les lignes-clés d'une PME bretonne et ce qu'elles deviendraient dans un contexte allemand est sans appel : on découvre que les charges sociales pèsent deux fois plus sur les entreprises françaises que sur les allemandes, ou encore que la fiscalité de ces dernières est au moins 40 % inférieure.
Pourquoi la France ne s'inspire-t-elle pas de son voisin ? C'est qu'elle est victime du « syndrome NIH » (« not invented hère », ou « pas inventé ici ») conduisant à rejeter, au nom d'une prétendue spécificité culturelle, tout exemple ou idée venant de l'extérieur.
Comment les choses, et surtout les mentalités, peuvent-elles changer ?
L'auteur avance des réponses sans mobiliser de grande théorie mais en collant à la réalité du terrain dans toute sa complexité, en proposant des solutions concrètes.
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