Cet essai de stratégie théorique définit les régimes d'historicité
sous-jacents à la dialectique «histoire-pensée militaire». À l'aide
d'un outil-méthodologique nouveau, le diapolème qui est la diffraction
du phénomène guerre, l'auteur s'efforce de penser la guerre dans
sa globalité afin d'en définir la forme, c'est-à-dire sa nature et son
caractère. Pour cela, en s'appuyant sur des macrocycles stratégiques
et des microcycles tactiques, cet ouvrage propose une approche
didactique afin de répondre à la question :comment enseigner la
guerre ?C'est aussi une analyse prospective qui enserre la pensée
stratégique dans sa temporalité. Ce cheminement intellectuel conduit
à la notion de rupture stratégique qui esquisse le déclin de l'Occident.
Ce livre est également une réflexion sur la philosophie de la stratégie
puisque l'auteur a opté pour une méthode de questionnement :
La guerre est-elle nécessaire à l'évolution de l'Homme ?
À partir
des lignes de forces tirées d'une étude critique de l'histoire, le lieutenant-colonel
Olivier Entraygues propose une réflexion pertinente sur
l'emploi de la force dans un conflit futur. Cette vision qui conjugue la
temporalité de la pensée militaire au passé, présent et futur rappelle
au lecteur que la conduite de la guerre, avant d'être une science ou
un art, reste un acte social.
Le lieutenant-colonel Olivier Entraygues, officier d'infanterie, est
responsable du programme transverse «Penser la guerre» à l'Institut
de Recherche Stratégique de l'École Militaire. Stagiaire de la 15e
promotion du Collège Interarmées de Défense, École Supérieure de
Guerre, il est titulaire d'un double doctorat en histoire contemporaine
- Paris IV La Sorbonne et King's College London, Department
of War Studies. L'auteur a tenu la fonction d'officier de liaison inter-armées
au sein de la Defence Academy du Royaume-Uni.
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