Ce volume, qui constitue un hommage posthume à Christian Angelet, est un livre de redécouverte de deux siècles de littérature francophone de Belgique. Elle se fonde sur de minutieuses analyses de textes telles que l'école belge de l'après-guerre en donna maints exemples. Mais aussi au travers d'une réflexion soutenue sur les questions du symbole et de l'allégorie, de la métaphore et de la rhétorique, de la tradition et de l'innovation, de la double interlocution ou du fantastique.
Il le fait en s'attachant tout particulièrement à quelques écrivains flamands de langue française qui en ont fait la renommée. En premier lieu, Maeterlinck à l'oeuvre duquel le critique vouait une passion, notamment à travers son action au sein de la Fondation Maurice Maeterlinck. Mais aussi Verhaeren, Rodenbach, Hellens, Baillon ou Willems. Les focalisations concernent également des auteurs tels que Mockel, Crommelynck, Périer, Ghelderode, Compère ou Schneider.
Cette revisitation historique et littéraire se noue dans une subtile dialectique avec ce qui se joue à l'époque en France. Les figures de Rimbaud, Verlaine, Mallarmé ou Gide dialoguent avec les textes de la Belgique Fin de siècle. L'importance, sur une longue durée, du symbolisme en Belgique amène à la structuration du volume en deux parties : autour du symbolisme d'une part, au-delà du symbolisme ensuite
La singularité de l'espace littéraire francophone belge se dégage à fleur de textes. A chaque fois, elle laisse entrevoir la personnalité subtile d'un critique en quête d'une identité idéale telle que la complexité belge peut l'induire.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.