[Le transmetteur a dit :] Sachez, nobles seigneurs, que Baïbars voulait surtout faire peur à Otmân et l'intimider ; c'est pourquoi il retenait ses coups, et ne lui faisait pas si mal que cela. Mais alors, il se saisit de son lett de Damas et poussa un grand cri, prenant un visage terrible et faisant mine de frapper. "Pitié, soldat, s'écria Otmân. Fais-moi grâce, j'irai avec toi, mais ne me frappe pas avec cette boulette, que Dieu maudisse celui qui l'a boulettée. Par le Secret de la Dame, si tu ne l'avais pas avec toi, je ne te suivrais pas, même si tu me crevais un œil. Que Dieu maudisse ton pays ! - Allez, marche et ne parle pas tant", fit Baïbars. Otrnân se leva et se mit en route en traînant les pieds. Au bout de quelques pas, il s'arrêta net.
- Eh bien, qu'est-ce que tu as à t'arrêter, osta Otmân ?
- Ben, soldat, tu veux vraiment me faire entrer au Caire ligoté comme un poulet ? Est-ce que le bon Dieu permet ça ? Tel que tu me vois, les gens du Caire me connaissent, ils savent que je suis le chef de tous les truands. Si tu étais juste, tu me délivrerais et j'irais avec toi.
(Extrait)
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