La violence. Qu’est-ce qu’on en fait, à 17 ans, quand on a grandi auprès d’un père qui porte en lui la tempête ? En faire abstraction, s’en défendre, la transformer en énergie positive ? Que faire de ce modèle, dans un monde où par ailleurs la brutalité est partout, et impossible à ignorer ?
Quentin n’a pas toutes les réponses, mais tente d’y réfléchir.
Jean Tévélis (déjà auteur de Frère ! chez Magnard Jeunesse) aborde le sujet des violences familiales, avec la justesse des mots et des émotions qui le caractérise.
Il pose surtout toutes les questions : qu’est-ce que la violence ? Est-ce seulement les coups qu’on reçoit ? Est-elle forcément 100 % négative, quelle que soit son expression ? Que penser de celle qu’on ressent en soi, encore plus quand on en a été victime ?
Car Quentin lui-même n’a pas l’impression d’être un doux : entre le lycée, le foot et le fight club qu’il a créé avec ses copains pour se défouler, il ne fait que courir, et la tension qu’il sent palpiter sous son crâne l’inquiète autant qu’elle lui permet de tenir debout.
Le titre évoque bien sûr les violences qui vont en s’intensifiant. Mais la tempête, dans son versant positif, c’est aussi l’énergie pure. L’auteur y fait à plusieurs reprises référence dans son texte, notamment par l’évocation d’une passion un peu pathétique du père pour la navigation.
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