Fièvre de cheval
Le téléviseur au-dessus du comptoir, qui diffuse la troisième, le muscadet sur le zinc, les tickets de tiercé qu'on piétine, morose, en s'échangeant des tuyaux percés. Qu'est-ce qui a, en premier, attiré Anatole ? Le PMU, ou bien les chevaux ? Qu'importe au fond, car de rade en rade, il y a pris goût. Et la fièvre l'a pris. Au milieu de cette faune de retraités, de chômeurs ou de parieurs roublards, Anatole se sent désormais comme un crack à Vincennes. Il raisonne, déduit, pesant les chances au trébuchet des possibles. Un art qui n'est pas toujours payant et l'oblige à quelques entorses avec la légalité. Mais gare à l'emballement, Anatole... Gare à l'emballement !
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