Et les corbeaux sont entrés dans Paris. Désormais, on en voit des palanquées au parc des Buttes-Chaumont. Ils colonisent, débonnaires, sans se soucier de ce qui les entoure. Parfois, ils prennent l'air en poussant leur croassement lugubre. Comme pour se rappeler les champs labourés et les craintes qu'ils inspirèrent. Ou peut-être simplement, plus certainement, pour affirmer qu'ils ne sont pas ce que tu crois.
Dans ce texte, drôle et gouailleur, les corbeaux ne tiennent pas seulement leur réputation de nuisibles, ils ravivent aussi le souvenir d'une campagne où la boue colle aux godasses, où l'ennui donne le tournis, et où les corvidés sont redoutés.
Mais tout ce passé s'est volatilisé, sans être pour autant regretté. Seuls subsistent les corbeaux - ou leurs semblables. Et s'il était temps de leur consacrer un roman ?
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