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Entre 1914 et 1918, les expériences de guerre ne se limitent pas au front et à l’arrière. Il y a aussi l’occupation militaire, subie par près de 10 millions de Français et de Belges. La faim, l’angoisse, la privation et la lassitude sont les conditions de cette situation particulière où se mêlent complémentarité de genre et antagonisme de guerre : des relations intimes naissent entre des femmes et des hommes qui dans d’autres circonstances ne se seraient jamais rencontrés. Mais ces relations ne sont pas simplement une révolte de l’amour contre la haine. La vague de viols qui accompagne l’invasion d’août 1914 participe à terroriser les populations civiles. Et la prostitution connaît un essor fulgurant au cours des années suivantes. Quelle que soit leur nature, ces relations ne laissent pas les occupés indifférents : pendant quatre ans, le corps féminin est l’enjeu de tensions incessantes en pays occupé. « Sources de contamination » pour les uns, « femmes à Boches » pour les autres, celles qui fréquentent l’ennemi font les frais de leur choix. Ostracisées sous l’occupation, tondues à la libération, puis disparues une fois la paix revenue. Cent ans après la fin de la guerre, « Femmes à Boches » est le premier ouvrage à se pencher sur l’histoire de ces femmes. Emmanuel Debruyne est professeur à l’Université de Louvain (UCLouvain), où il enseigne l’histoire contemporaine. Spécialiste des occupations militaires durant les deux guerres mondiales, il est notamment l’auteur de Le réseau Edith Cavell. Des femmes et des hommes en résistance (2015) et, avec Laurence van Ypersele, de Je serai fusillé demain. Les dernières lettres des patriotes belges et français fusillés par l’occupant. 1914-1918 (2011). Il a également dirigé avec James Connolly, Elise Julien et Matthias Meirlaen, En territoire ennemi. Expériences d’occupation, transferts, héritages (1914-1949) (2018).