Far from the madding crowd : Thomas Hardy entre convention et subversion
Auteur majeur de la fin du XIXe siècle anglais, romancier, nouvelliste, poète, Thomas Hardy ne bénéficie pas en France de la même reconnaissance qu'en Angleterre, où ses oeuvres appartiennent au canon littéraire. Le grand public le connaît surtout indirectement, par ceux de ses romans qui furent portés à l'écran, comme Tess of the d'Urbervilles, qui fut adapté par Roman Polanski, ou Jude the Obscure, réalisé par Michael Winterbottom. Pourtant, il y a dans ses romans une profondeur et une complexité de vues auxquelles nulle adaptation ne saurait entièrement rendre justice. Sous les apparences trompeuses d'intrigues aux allures parfois sentimentales se cache un esprit critique acéré, attaquant les préjugés et les institutions de son temps sur un ton souvent ironique, voire caustique.
Quoique composé au début de la carrière de l'auteur dans une tonalité légère et pastorale, Far from the Madding Crowd (1874) porte en germe toute la puissance de questionnement de ses oeuvres les plus tardives. La lecture proposée ici tente de faire le bilan de l'ensemble de la critique accumulée sur l'oeuvre de Thomas Hardy, pour restituer au texte toute sa profondeur et toute son imagination créative, ainsi que la force subversive qui choqua bien des lecteurs victoriens.
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