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Le terme de « mémoire » n'est plus seulement un mot galvaudé, c'est un mot usé. Il a fini par désigner sans distinction tout type de rapport entre passé et présent, reléguant au second rang, non sans de vives querelles, d'autres modalités comme la tradition ou l'histoire. Si la mémoire continue de fonder toute identité collective, elle a donné lieu ces dernières décennies à des formes inédites de revendications sociales et de politiques publiques. Elle est devenue une valeur cardinale de notre temps, un nouveau droit humain, un marqueur des sociétés démocratiques, qui repose sur l'idée qu'il faut agir rétroactivement sur l'Histoire, même révolue, pour la « réparer » et la réécrire au nom de principes qui fondent notre présent.Dans cet ouvrage, Henry Rousso, l'un des premiers historiens à avoir travaillé sur l'histoire du souvenir des grands traumatismes collectifs, s'intéresse aux évolutions récentes des usages et politiques de mémoire en France mais montre aussi à quel point la compréhension de ces phénomènes doit se penser à une échelle globale, européenne ou mondiale. L'enjeu est d'importance : l'investissement considérable des sociétés modernes pour entretenir le souvenir des catastrophes historiques ne les a pas prémunies contre un retour du tragique et de la violence de masse qu'elles pensaient ainsi conjurer.