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La guerre civile, vers laquelle a rapidement évolué le soulèvement en Syrie né dans le sillage du « Printemps arabe », a contribué au développement et à l’ancrage de Daesh, qui restera dans l’histoire et dans la mémoire collective comme l’exemple d’une sauvagerie brute. La cruauté d’une guerre devenant de plus en plus complexe a provoqué la fuite des humains qui ont côtoyé la déshumanisation et ont vécu les affres de l’exil lorsqu’ils n’ont pas été engloutis par la Méditerranée. Par quoi passe l’analyste qui travaille avec celles et ceux qui fuient la guerre ou les rescapés qui ont vu et vécu l’insoutenable ? La cruauté des images qui nous parviennent via les réseaux sociaux et les médias se redouble de la violence dans le récit des patientes et des patients. Comment travaille l’analyste lorsqu’elle est déjà pleine de toutes les horreurs vues avant de les avoir entendues ? Comment travailler en temps de guerre ? Peut-on garder une neutralité lorsqu’on reçoit des rescapés qui ont éprouvé faim, soif, désabri et ce qui défait le corps et la pensée ? Comment retrouver « le luxe de la psyché » lorsque l’individu a vu, vécu la déshumanisation, la déliaison et les ravages de la pulsion de mort, la plus pulsionnelle des pulsions, celle qui prend comme expression la destructivité ? Et comment travaille l’analyste lorsque la guerre en Syrie va de pair avec la radicalisation et les attentats en France ?