Héros de L'Affaire Maurizius, Etzel Andergast n'avait, dans ce roman, que seize ans. Adolescent, il défiait le monde des adultes en faisant triompher une vérité soigneusement étouffée : Maurizius, condamné par la justice et emprisonné depuis des années, n'était pas coupable. Voilà à présent - dans ce deuxième tome qui est en lui-même un roman pouvant se lire de façon indépendante - le jeune Etzel, quelques années plus tard. Au cours du récit, l'auteur dira : «C'est un autre Etzel qui se présente à nous, non plus l'ami fidèle à son ami, non plus le disciple fervent, non plus le pèlerin en quête de la justice, non plus le vagabond à l'impertinence désarmante, à l'esprit généreux jusqu'au sacrifice, c'est une autre image, un autre homme, et la route qu'il suit est aussi ténébreuse que peut l'être une route humaine.»
En Joseph Kerkhoven, le médecin aux dons divinatoires, Etzel a trouvé un maître et un père. Entre ces deux personnages une lutte de vie et de mort s'engage. Une lutte d'amour aussi, car Marie, la femme de Kerkhoven, est partagée entre son mari et le jeune rebelle. Chacun ira au plus profond de sa passion.
Nicole Casanova souligne dans sa préface qu'Etzel Andergast reflète «cette amertume allemande, cette mentalité d'enfant-soldat dont les exemples perdurent un peu partout dans le monde». C'est l'une des clefs d'une fresque qui éclaire d'une même lumière la conscience et l'insconscient de l'individu.
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