Dix histoires émouvantes dans le milieu homosexuel de Berlin avec pour toile de fond l'univers théâtral et littéraire. Mais écoutons plutôt ce qu'en dit Ingrid Caven :
«J'avais lu ces Etreintes au bout de la nuit durant un voyage en train de Saarbrücken à Paris, en une seule fois, portée par l'enthousiasme.
Oui, comment cela était-il possible ? Comment se pouvait-il que ces situations si tristes, ces cruautés, cette laideur et cette méchanceté, ces blessures, ces agissements désespérés soient décrits avec tant d'énergie, avec défi, et même, semble-t-il, avec une vigueur physique et une verve presque sportive ? Oui, cela devait être le fait d'un poète pour qui la langue est objet de désir, cette langue qui sans cesse le rejette dans la boue pour lui assurer ensuite un asile singulier, à lui, à son angoisse et à sa solitude - avant de le rejeter l'instant d'après.
Merci pour cette merveilleuse volonté de vie et de style.
Ici, c'est une question de vie et de mort - dans le détail, et cela s'appelle le style.»
Ingrid Caven, février 2002.
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