Pour l’auteur, le concept d’être en soi passe par le fait de se sentir bien dans son corps. Ensuite vient la volonté d’autonomie, celle d’être soi. Enfin survient l’espoir d’une conscience plus exigeante, celle d’être dans un au-delà de soi. Ce parcours apparemment ordinaire est semé d’embûches. La traversée de l’enfance au cours de laquelle se mettent en place les bases de l’identité est difficile si elle se fait au sein d’une famille pathologique – souvent source d’un mal-être dont on ne comprend pas vraiment l’origine.
Il est pourtant possible de quitter l’emprise de ces convictions liées à des troubles relationnels qui, jusque-là, restaient une contrainte efficace et incompréhensible, bloquant la possibilité d’être vraiment dans son corps. Le parcours est souvent long et difficile. Son succès ouvre sur un mieux-être très conséquent. Thomas Henry a voulu rappeler les étapes de la construction de l’identité, la chevauchée des fantasmes de l’enfance. Il a voulu montrer comment la vie de chaque individu s’insère dans l’histoire de ses parents et de leurs prédécesseurs, dans une époque particulière.
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