Une plongée fascinante, documentée et profonde au coeur de la vie culturelle parisienne sous l'Occupation allemande.
À quoi ressemblait la vie de Sartre et de Beauvoir sous l'Occupation allemande ? Comment Picasso contournait-il l'interdiction officielle de son œuvre ? Comment artistes et intellectuels ont-ils vécu cette époque de peur et de restrictions ? Quelle liberté créatrice leur restait-il ?
La vie culturelle française ne s'est pas arrêtée après la défaite de 1940. Rapidement, théâtres, cinémas, galeries et boîtes de nuit ont rouvert leurs portes pour assurer la subsistance des artistes et divertir un peuple démoralisé. Alan Riding déploie dans ce livre l'éventail des chanteurs, écrivains, peintres ou acteurs, retrace leurs parcours et explore leurs cas de conscience. Était-ce collaborer que de se produire devant un public en partie allemand, comme le firent Maurice Chevalier et Édith Piaf ? Était-ce manquer de patriotisme que de publier des romans ou de réaliser des films pendant la guerre, comme le fi ent Albert Camus et Marcel Pagnol ? Sans céder à un moralisme stérile, cette enquête vivante et rigoureuse nous amène, à travers une mosaïque de portraits, à questionner la responsabilité de l'artiste en période de troubles.
Alan Riding a été le correspondant culturel européen du New York Times pendant douze ans. Il vit toujours à Paris, avec sa femme, Marlise Simons, qui écrit pour le Times.
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