Le plus sauvage des animaux, c'est l'homme
Jérôme, artiste plasticien et performeur, intervient hors de son atelier, aussi bien dans des abattoirs, des laboratoires scientifiques que dans des galeries d’art où l’animal est le sujet de l’exposition. Ses faits d’armes, des œuvres « parasites » sans signature et montées de façon totalement illégale, ont pour objectif de provoquer le grand public et le sensibiliser sur la souffrance animale. Mais le jour où une enquête est lancée pour démasquer l’auteur de ces piratages, l’activité de Jérôme est compromise, en même temps que son avenir. D’autant qu’il se met à aller de plus en plus loin dans son engagement, n’hésitant pas à se transformer physiquement... Ses collaborateurs et amis commencent à s’inquiéter : vont-ils pouvoir continuer à exercer leur art s’ils sont traqués par la police ? Et jusqu’où Jérôme est-il prêt à aller ?
Si la question de la condition animale et le spécisme sont devenus brulants d’actualité, les animaux, eux, n’ont jamais été aussi maltraités par l’homme à des fins commerciales, scientifiques, voire artistiques. À ces heures de grand paradoxe, Michel Durand offre un album salutaire qui livre par la même une réflexion puissante sur le rôle et les limites de l’art dans l’éveil des consciences.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.