Notre parcours, sous le signe du paradoxe, va d'Escher à Klee, Kandinsky,
Matisse, Picasso. Nous y privilégions les imbrications et les séparations du
tableau et du monde, les boucles ou la circularité des parcours, les renversements
et les conflits, l'affrontement de la référence et de l'autoréférence, le jeu des
tensions et de la recherche de «solutions», l'emprise de la négativité sur le
processus pictural. Chez Klee, on trouve le rythme et le point gris du chaos ;
chez Kandinsky, la tension dans la matrice abstraite iconoclaste, se séparant de
la matrice nourricière de l'icône ; chez Matisse, une réflexion sur l'imitation
comme asservissement et à la couleur comme délivrance ; chez Picasso, les
questions de la recherche et de la vérité impliquées dans le double jeu du
«trouver» et du «chercher».
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